LcS : études récentes
Intérêt de la souche LcS pour les sportifs : de premières pistes prometteuses
Les infections des voies respiratoires supérieures sont les infections aiguës les plus fréquentes chez les sportifs. Pourtant, la recherche dans ce domaine en est encore à ses balbutiements. Les probiotiques ont-ils un rôle à jouer ? Ces premières études sur la consommation de LcS chez les sportifs et les coureurs de marathon mettent en avant une action protectrice contre les infections des voies respiratoires supérieures.
L’on manque encore d’informations sur la prévalence des infections respiratoires chez les athlètes. Il en va de même pour la prévention des symptômes et la durée de ces infections virales ainsi que des désagréments qu’elles provoquent. Les symptômes semblent être assez légers et n’interrompent généralement pas la pratique sportive. Les chercheurs qui s’intéressent à cette question étudient donc comment prévenir ces infections.
A lire aussi : Sportifs et microbiote intestinal : que dit la science ?
Des lactobacilles bénéfiques pour l’immunité
L’effort physique est un processus complexe qui sollicite, outre le système musculaire, la capacité cardiovasculaire et respiratoire. Les chercheurs s’intéressent de près à ce sujet et réalisent des études sur des athlètes et des sportifs amateurs afin d’en savoir plus sur les performances et la santé de cette catégorie d’individus. Soutenir les différentes fonctions de l’organisme des athlètes pourrait en effet influencer leurs prestations et même améliorer leur niveau.
De précédentes études ont montré que les lactobacilles peuvent réguler le système immunitaire systémique et des muqueuses. Reste donc à savoir si cela s’applique aussi aux athlètes. Les premières études sur l’action de LcS et les infections des voies respiratoires supérieures chez les sportifs ont en tout cas livré des résultats prometteurs.
LcS chez les sportifs : diminution des infections des voies respiratoires supérieures
Une première étude en double aveugle versus placebo a porté sur 58 adultes physiquement très actifs, pendant une période de 16 semaines. Les auteurs de cet essai ont rapporté une incidence nettement inférieure des infections des voies respiratoires supérieures dans le groupe qui avait reçu tous les jours la souche LcS. Le pourcentage de participants ayant présenté au moins un épisode infectieux était plus élevé – 36 % en plus – dans le groupe placebo. Cette étude avait été réalisée en hiver, en période d’entraînements et de compétitions.
Une autre étude a été réalisée au Brésil, sur un groupe de 42 marathoniens. Ceux-ci ont reçu chaque jour une boisson lactée fermentée contenant 40 milliards de souches LcS ou un placebo, 30 jours avant le marathon. Juste après le marathon, les athlètes du groupe placebo présentaient des taux de cytokines pro-inflammatoires plus élevés ainsi que des concentrations salivaires d’IgA sécrétoires (sIgA) et de peptides antimicrobiens moins élevées que les athlètes du groupe LcS et qu’avant l’épreuve.
Dans le groupe LcS en revanche, les taux de cytokines anti-inflammatoires avaient augmenté, les concentrations de sIgA salivaires et peptides antimicrobiens étant inchangées.
La prise quotidienne de LcS aurait un effet positif sur les infections des voies respiratoires supérieures chez les sportifs. Une hypothèse est le maintien des concentrations salivaires de sIgA.
Plus d’infos dans le compte rendu du webinaire : Sport & microbiote intestinal
Pour maximiser les performances physiques des athlètes, il y a lieu d’agir sur tous les fronts. Outre une excellente fonction respiratoire et un système cardiovasculaire en bonne santé, un sportif de compétition doit avoir un mental d’acier. L’axe intestins-cerveau pourrait jouer ici un rôle, en agissant sur la motivation et en régulant le bien-être psychologique.
Envie de revoir le webinaire « Nutrition, microbiome et santé du sportif » ? C’est ici !