L’écologie intestinale pourrait avoir un impact profond sur l’activité du système nerveux central au travers du microbiote, de la régulation de la fonction barrière de l’intestin et du système nerveux périphérique. Un état inflammatoire chronique est, en effet, de plus en plus reconnu comme un élément fondamental de l’apparition des troubles neurodégénératifs.

L’inflammation intestinale semble être une piste très pertinente dans la pathogenèse de la maladie de Parkinson. Une revue récente de la littérature montre qu’une dysbiose intestinale est à l’évidence présente dans la maladie de Parkinson. L’altération du fonctionnement du microbiote intestinal associée à une activité immunitaire et inflammatoire anormales en sont probablement aussi les premières manifestations. Cette découverte décrit un nouveau modèle de pathogenèse de la maladie de Parkinson et ouvre de nouvelles perspectives de diagnostic et de traitement bien en amont de son développement à un stade plus avancé.